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mardi 9 août 2011

L'aéronautique militaire paie le prix de la crise

La crise qui traverse actuellement les pays occidentaux se révèle de plus en plus grave. Au départ simple crise financière, elle est devenue aujourd'hui une crise de l'endettement. Même la première puissance mondiale, les États-Unis, ne semble épargner par les difficultés économiques.
Les pays surendettés n'ont ainsi plus d'autre choix que de couper dans leurs dépenses et plus particulièrement les dépenses militaires. Pourquoi? Le budget des armées n'est pas considéré comme vital, a contrario des dépenses sociales, de l'éducation ou de la recherche.
Ainsi, la première armée du monde doit désormais réduire son budget actuel de 688 milliards de dollars, soit 45% des dépenses militaires dans le monde. Et les coupes budgétaires militaires américaines pour les prochaines années sont estimés à près de 500 milliards de dollars.
Les pays européens, eux aussi durement frappés, doivent faire des efforts budgétaires.
Bruxelles encourage désormais l'unification des achats d'armement pour que soit fait des économies d'échelle.
Et de plus en plus de personnes souhaitent voir une armée européenne s'imposer, permettant de greffer les dépenses militaires à un niveau fédérale, mais la tâche reste lente et compliquée du fait des divisions et des intérêts divergents.
De fait, il est à attendre dans les armées occidentales une baisse d'effectifs, des renouvellements d'équipement retardés et une coupe dans les programmes de recherche et développement.
L'armée de l'air qui possède des appareils très coûteux à l'achat et non moins coûteux au fonctionnement risque fort de payer très durement ces baisses drastiques.
Aux États-Unis, des coupes dans les programmes du nouvel avion de chasse F35 sont de nouveaux envisagés.
La France, impliquée dans des interventions aériennes en Afghanistan et surtout en Libye, semble déjà à bout de souffle. Pourtant les baisses budgétaires ne sont pas terminées.
Cependant, du coté des grands groupes aéronautiques de défense européens et américains, l'optimisme est encore de rigueur car les pays en voie de développement sont de plus en plus friands d'équipements militaires modernes.


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