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lundi 19 septembre 2011

Crash à Reno



Un crash s'est produit vendredi dernier lors d'une compétition aérienne à Reno.

Lors d'un spectacle aérien qui avait lieu dans le Nevada, ouest des Etats-Unis, un P-51 Mustang a perdu le contrôle sur le circuit de vitesse et a percuté de plein fouet des tribunes, faisant 10 morts et une cinquantaine de blessés.
Le pilote, Jimmy Leeward mort lui aussi dans cet accident, était pourtant un pilote expérimenté ainsi qu'un habitué des courses de Reno. A 74 ans, il maîtrisait parfaitement son appareil, un chasseur P-51. Ce qui semble être la cause de cette catastrophe ne serait autre qu'une défaillance technique. Un morceau de la gouverne de profondeur a été retrouvé dans les débris de l'appareil.
Des témoins racontent avoir vu l'avion cabrer soudainement, juste avant de s'écraser violemment au sol.

Ce n'est pas la première fois qu'un pilote se crashe à Reno, mais jamais encore une de ces courses n'avait causé de mort parmi les spectateurs.

La course de Reno se déroule à environ 15 mètre au-dessus du sol et elle frôle sur un passage de très près les spectateurs. On ne s'étonne donc pas que les dégâts soient autres que matériels!
Cela suffira-t-il a refroidir nos spécialistes du show-busness?! J'en doute fort.

On se demande maintenant ce qui va se passer pour les prochaines éditions des courses Reno?!

mardi 23 août 2011

Actualité en bref : Quand Gérard Depardieu fait la pub

Tout commence le 17 août dernier sur un vol de Cityjet en direction de Dublin. L'acteur Gérard Depardieu a eu une envie soudaine de se rendre aux toilettes en pleine phase de décollage. Mais sur cet état de fait, ayant fait face à des refus pour aller au pipiroom, l'acteur décida d'uriner en plein couloir de l'avion.
Bien sûr vous imaginez, l'affaire n'a pas mis longtemps à faire le tour du monde.
Or certains marketing s'en sont frottés les mains pour récupérer l'événement à leur propre compte.
RYANAIR a ainsi trouvé un slogan pour le moins tapageur "Nous ne sommes pas les seuls à pisser sur la concurrence".
Mais l'affaire ne se termine pas là, car maintenant c'est une entreprise de limousine qui utilise le fait d'actualité : "Cher monsieur Depardieu, la prochaine fois optez pour une limousine Sixt avec chauffeur. Il vous trouvera un tronc d'arbre dans la minute".

Je pense en tout cas que la prochaine fois il se retiendra pour éviter de faire la une...

jeudi 18 août 2011

Actualité en bref : Après la souris, les abeilles

C'est en Russie cette fois qu'a eu lieu "l'incident". Et il ne s'agissait pas de souris comme sur la compagnie aérienne scandinave mais bien d'abeilles.
Le responsable n'est autre que le directeur général adjoint de l'aéroport qui avait embarqué à bord de l'avion une boîte d'abeilles. Or il se trouve que ces petites bêtes ont réussi à s'échapper alors même que l'avion était en haute altitude. Les membres d'équipage, paniqués, ont alors scotchés les trous d'où sortait les abeilles et ont tué celles qui avaient déjà réussi à s'échapper.
Ainsi tout s'est terminé pour le mieux pour les passagers et les membres d'équipage. ;)

mercredi 17 août 2011

Actualité en bref : quand une souris empêche de décoller

C'est une actualité insolite qui nous est parvenu de Suède.
Un A330 de la compagnie SAS Scandinavian Airlines, qui devait relier Stockholm à Chicago n'a pu décoller à cause d'une... souris. Ces faits sont très rares dans le petit monde des compagnies aériennes.
A noter que la souris, aussi petite qu'elle soit est un réel risque pour la sécurité à bord car elle pourrait ronger les câbles de l'appareil.
N'ayant pas réussi à l'attraper, la compagnie a dû trouver un autre avion pour embarquer les 250 passagers.
Il est assez drôle de voir que de si petites choses peuvent avoir d'aussi grands impacts... Est-ce ça l'effet papillon? ;p

mardi 16 août 2011

Le salon de l'aéronautique russe : MAKS

Tous les deux ans la Russie organise son propre salon de l'aéronautique et aérospatial, or c'est aujourd'hui que s'ouvre cet événement international.
La popularité du MAKS (nom du salon) devient de plus en plus importante du fait du retour en force de la Russie dans le concert des nations riches et développés. La Russie souhaite ainsi faire de ce salon une vitrine de l'aviation civile et militaire russe moderne.
Mais le plus surprenant est la présence en nombre d'avions occidentaux.
Des avions de l'US Air Force y seront présents , montrant que les temps changent et que le pays n'est plus considéré par les autorités américaines comme l'ennemi d'autrefois, mais bien comme partenaire : les furtifs B-52, le C-5A et le ravitailleur KC-135 seront notamment de la partie.
Naturellement nous devrions y retrouver le géant européen de l'aéronautique, à la santé insolente, AIRBUS et son fameux A320NEO. Sans oublié le plus grand avion civile du monde l'A380.
Le non moins fameux Rafale sera également de la partie en espérant peut-être qu'un pays en soit enfin l'acquéreur ;)
Mais c'est au finale la Russie qui mettra les petits plats dans les grands pour convaincre les investisseurs du changement de cap et du renouveau de l'aviation russe. Le mot d'ordre est donné, durant le salon les russes doivent acheter russe le tout pour faire bonne figure dans un secteur qui a été traumatisé par l'effondrement de l'URSS il y a de cela plus de 10 ans.
Mais parions que cette page est belle et bien tournée, le T-50 en sera le principal symbole.

jeudi 11 août 2011

Actualité en bref : Le premier caisson de l'Airbus A350 livré

C'est la première pièce de l'A350 qui a été livré, devant accueillir les ailes du futur avion.
Le caisson sort tout droit de l'usine d'Airbus à Nantes et a été transporté par barge à St-Nazaire.
35 compagnies aériennes ont ainsi commandé 567 exemplaires du A350, un record pour un avion qui n'est même pas encore en service!

Actualité en bref : Le succès de l'A320 neo ne se démend pas, Boeing en embuscade

CIT a passé une commande ferme de 50 A320 annonce Airbus.
Cet achat avait été annoncé lors du salon du Bourget mais elle n'avait pas été officialisé.
Mais son concurrent de toujours, Boeing, n'est pas en reste avec une commande de 12 Boeing par Cathay Pacific : huit 777-200 et quatre 777-300.

mardi 9 août 2011

L'aéronautique militaire paie le prix de la crise

La crise qui traverse actuellement les pays occidentaux se révèle de plus en plus grave. Au départ simple crise financière, elle est devenue aujourd'hui une crise de l'endettement. Même la première puissance mondiale, les États-Unis, ne semble épargner par les difficultés économiques.
Les pays surendettés n'ont ainsi plus d'autre choix que de couper dans leurs dépenses et plus particulièrement les dépenses militaires. Pourquoi? Le budget des armées n'est pas considéré comme vital, a contrario des dépenses sociales, de l'éducation ou de la recherche.
Ainsi, la première armée du monde doit désormais réduire son budget actuel de 688 milliards de dollars, soit 45% des dépenses militaires dans le monde. Et les coupes budgétaires militaires américaines pour les prochaines années sont estimés à près de 500 milliards de dollars.
Les pays européens, eux aussi durement frappés, doivent faire des efforts budgétaires.
Bruxelles encourage désormais l'unification des achats d'armement pour que soit fait des économies d'échelle.
Et de plus en plus de personnes souhaitent voir une armée européenne s'imposer, permettant de greffer les dépenses militaires à un niveau fédérale, mais la tâche reste lente et compliquée du fait des divisions et des intérêts divergents.
De fait, il est à attendre dans les armées occidentales une baisse d'effectifs, des renouvellements d'équipement retardés et une coupe dans les programmes de recherche et développement.
L'armée de l'air qui possède des appareils très coûteux à l'achat et non moins coûteux au fonctionnement risque fort de payer très durement ces baisses drastiques.
Aux États-Unis, des coupes dans les programmes du nouvel avion de chasse F35 sont de nouveaux envisagés.
La France, impliquée dans des interventions aériennes en Afghanistan et surtout en Libye, semble déjà à bout de souffle. Pourtant les baisses budgétaires ne sont pas terminées.
Cependant, du coté des grands groupes aéronautiques de défense européens et américains, l'optimisme est encore de rigueur car les pays en voie de développement sont de plus en plus friands d'équipements militaires modernes.


lundi 8 août 2011

Airbus, une réussite européenne


Airbus affiche depuis plusieurs mois une santé insolente. Même son concurrent de toujours, l'américain Boeing, semble impuissant face à ce raz de marée.
Airbus a ainsi totalisé fin juillet près de 800 commandes nettes (785 exactement) contre 249 pour Boeing, son principal concurrent.
Ces chiffres sont d'autant plus remarquables que le premier acheteur n'est autre que l'américain American Airlines, tout un symbole! En effet, grâce à sa flotte d'A320 neo, des avions économiques en kérosène (-15%), Airbus a remporté deux tiers de la méga-commande, ne manquant pas de froisser au passage le patriotisme américain...
Derrière ces ventes records se distinguent un homme : John Leahy, que certains nomment "l'infatigable américain" et directeur commercial d'Airbus. De jour comme de nuit, il tente de convaincre ces clients, prêt à parcourir des milliers de kilomètres pour persuader les plus réticents. L'un de ses plus beaux "trophées de chasse" est sans aucun doute l'australien Qantas qui a fait le choix d'acheter des A380 et A330.
Les perspectives d'Airbus sont désormais idylliques, le carnet de commande s'il est confirmé devrait être plein jusqu'en 2018. De quoi rassurer les investisseurs et voir l'avenir sur de meilleurs hospices.
Cependant ce serait trop vite enterré Boeing, qui n'a sans doute pas dit son dernier mot! De plus un nouveau concurrent de taille se profile à l'horizon dont il faudra se méfier, le chinois COMAC et son C919 présenté lors du salon du Bourget.
Néanmoins Airbus incarne aujourd'hui le symbole de la réussite européenne, par une coopération active entre les pays de l'Union Européenne.


vendredi 5 août 2011

Lucien Bossoutrot, son premier vol il y a 1 siècle

Ce nom ne vous dit peut-être rien, pourtant ce pilote est une vraie légende dans l'aviation commerciale.
Né en France en 1890, Lucien Bossoutrot effectua son premier vol dès 1911, pourtant sans cours ni brevet.
Cet homme est connu pour avoir créé des instruments permettant de voler sans visibilité comme le P.S.V. (Pilotage Sans visibilité) et pour avoir expérimenté la télégraphie sans fil en avion.
Lucien Bossoutrot était également un concepteur et il mit ainsi au point durant toute sa vie des prototypes d'avion, en passant du planeur jusqu'à l'hydravion.
Mais c'est en février 1919 que cet homme entra dans la légende en effectuant le premier vol commerciale internationale de l'histoire lors d'une liaison Londres-paris.
Dans les années qui suivent, l'aviateur ne cessa de repousser les limites, avec le raid "Paris Dakar" en 1919 puis en battant sans cesse des records de distance. En 1932, il parcourra ainsi 10 601km, un véritable exploit pour l'époque.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, farouche opposant à l'occupant et au régime de Vichy, il fut emprisonné puis résistant dans les maquis après s'être évadé de prison.
Il décéda le 1er septembre 1958 à Viry-Chatillon.

mercredi 3 août 2011

Le kérosène bio arrive, la planète respire


La compagnie aérienne Lufthansa a dégainé la première en lançant les premiers vols commerciaux avec du bio carburant.
L'intérêt est bien sûr de réduire les émissions de CO2, jusqu'à 80% en moins avec des biocarburants. Mais pas seulement.
A compter de janvier 2012, les compagnies aériennes devront s'acquitter d'une taxe carbone qui pourrait s'avérait très lourde. D'où l'intérêt de trouver au plus vite une alternative viable et de baisser les émissions de carbone.
Toutes les compagnies européennes s'y mettent : KLM, Finnair, British Airways et bien d'autres encore.
Le système de taxation sera progressif et aboutira en 2015 à l'application des échanges de quotas.
Mais cette taxation nouvelle ne plaît pas du tout aux compagnies aériennes étrangères, en particulier les compagnies américaines et chinoises. La Chine pour faire pression est allée jusqu'à bloquer une commande d'Airbus pour obliger l'Union Européenne à retarder, voire à supprimer l'application de cette nouvelle taxe.
Néanmoins les compagnies aériennes européennes refusent d'être les seules à payer la taxe, jugée si c'était le cas "injuste". De surcroît leur performance commerciale en pâtirait sans nul doute.
La bataille diplomatique ne fait que commencer!

L'enquête d'un pirate de l'air relancée 40 ans après


Le 24 novembre 1971, une personne portant le pseudonyme de DB Cooper détourne un Boeing 727 de la compagnie Northwest Orient Airlines. La destination de l'avion était alors Seattle et ne fut pas modifiée malgré le détournement.
Le pirate exigeait alors 4 parachutes et 200 000 dollars américains sans quoi il ferait exploser une bombe. Une fois arrivé à Seattle, il relâcha l'ensemble des passagers, excepté les membres d'équipage, après avoir obtenu ce qu'il voulait.
Mais alors que l'on croyait que l'aventure s'arrêterait là, il demanda à nouveau à l'avion de décoller en direction cette fois de Mexico. Avant la fin de ce trajet, imaginant sans doute que les autorités étaient prêtes à intervenir à l'aéroport pour l'arrêter, il sauta en parachute de l'avion sans que les autorités ni même l'équipage ne s'en aperçoive.
L'histoire c'est ainsi plutôt bien terminée pour l'équipage qui en est sorti indemne.
Mais malgré 18 jours de traque aucune trace du pirate de l'air n'a été trouvée et depuis, plus rien! Toutes les pistes menaient jusqu'alors à des cul-de-sacs.
Cependant une nouvelle piste est apparue il y a de cela 1 an et le FBI dit travailler dessus activement.
Le mystère de ce pirate de l'air sera-t-il un jour résolu? Rien n'est moins sûr.

Crash Rio-Paris : Etat des lieux

Où en est-on dans l'enquête du crash Rio-Paris?
Rappel des faits : le vol 447 d'Air France a disparu le 31 mais 2009 dans l’Océan Atlantique avec 228 personnes à bord (dont membres d'équipage). Ayant perdu le contact avec l'équipage et la zone d'accident se situant dans un trou noir, il fallut attendre avril 2011 avant de retrouver l'épave de l'avion à 3900 mètres de fond. Les boîtes noires en quand à elles étaient retrouvées et remontées en mai.
Mais suite au troisième rapport du Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA) publié le 29 août, les conclusions sont fortement critiquées et en particulier par le Syndicat National des Pilotes de ligne (SNPL).
Que dit ce rapport? Il pointe du doigt une série de défaillances des membres de l'équipage. Les pilotes n'auraient pas eu une réaction adéquate suite à l'enclenchement des sondes Pitot.
Cependant ces fameuses sondes Pitot sont très décriées car un givrage suffit à rendre l'outil obsolète. Comment alors avoir confiance à une technologie aussi peu fiable?
Autre sujet à controverse : le BEA aurait retiré à la dernière minute de son rapport une recommandation portant sur les alarmes de décrochage.
Les pilotes se sentent ainsi floués et abandonnés car ils sont les seuls mis en cause. En réaction à ce rapport, la SNPL (syndicat majoritaire) a ainsi décidé de se retirer de l'enquête.
Nul doute qu'il sera difficile pour les autorités judiciaires de trancher quand le moment viendra, au tribunal.